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JONC (c ne se fait pas entendre) n. m.
XIIe siècle, june. Emprunté du latin juncus, de même sens.
1. Plante herbacée de la famille des Joncacées, à la tige et aux feuilles longues et flexibles, qui croît ordinairement au bord de l'eau ou dans les marais. Une touffe de joncs. Un terrain marécageux, où il ne vient que du jonc. Jonc commun ou à mèches, dont on fait des litières. Jonc des jardiniers, employé pour la confection des liens, des nattes, etc. • Par anal. Se dit d'autres plantes dont certaines sont utilisées en vannerie et en sparterie. Jonc des chaisiers, jonc des tonneliers, ou Scirpe. Jonc d'Inde, ou Rotang, palmier dont les tiges, découpées en lanières, fournissent le rotin. Jonc marin, voir Ajonc. Jonc fleuri, voir Butome. Jonc d'Espagne, autre nom du genêt d'Espagne. • Spécialt. Acheter une canne de jonc ou, par méton., un jonc.
2. Sorte de bague ou de bracelet rigide dont le cercle est partout de grosseur égale. Un jonc d'argent. Jonc de diamants, de rubis, orné de diamants ou de rubis.
3. Argot. Or ou somme d'argent. Avoir du jonc.