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INVESTITURE n. f.
XIIIe siècle, envesture. Emprunté du latin médiéval investitura, « mise en possession, investiture », dérivé de investire (voir Investir).
1. Action d'investir quelqu'un d'un fief, d'un titre, d'une dignité ; acte solennel accompagnant cette mise en possession. Donner l'investiture d'un fief, d'un bien-fonds. Acte, cérémonie d'investiture. Lettre d'investiture. DROIT CANON. Anciennt. Collation et mise en possession d'un bénéfice, d'une dignité ecclésiastique. - HIST. La querelle des investitures, entre la papauté et les empereurs germaniques, aux XIe et XIIe siècles.
2. POLIT. Acte par lequel le Parlement donne mission à un homme politique de constituer un gouvernement. Le régime de l'investiture parlementaire a existé en France sous la IVe République. • Par anal. Acte par lequel un parti, un groupement désigne officiellement un candidat à une fonction élective. Demander, obtenir l'investiture de son parti, d'un syndicat.