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INVESTIR v. tr.
XIIIe siècle, envestir. Emprunté du latin investire, « revêtir, garnir ». Les sens militaire (XIVe siècle) et financier (XXe siècle) viennent respectivement de l'italien investire et de l'anglais to invest, tous deux d'origine latine.
1. Revêtir d'un titre, d'une dignité, au cours d'une cérémonie qui comporte généralement la remise solennelle d'un objet symbolique, d'un attribut. L'empereur l'avait investi de cet électorat, de ce duché. Les rois investissaient les évêques en leur remettant la crosse et l'anneau. • Par ext. Mettre officiellement en possession d'un pouvoir, d'une autorité quelconque. Il a été investi de la puissance souveraine, des pleins pouvoirs. Le droit dont il est investi. Un gouvernement investi de la confiance du Parlement. Pron. Il s'était investi d'une autorité absolue.
2. Cerner, entourer de troupes une place de guerre, de façon à interdire toute entrée, toute sortie. Investir une citadelle, une position ennemie. César investit Alésia. Il avait investi la ville avec dix mille hommes. Une armée investie dans son camp. • Par ext. Les gendarmes investirent la maison. Les émeutiers avaient investi la préfecture. Ne doit pas être confondu avec Envahir, mais limité au sens de « cerner ».
3. FINANCES. ÉCON. Placer un capital ou employer des fonds, afin de les rendre productifs de revenus, ou de développer les moyens de production d'une entreprise. Investir ses bénéfices dans la modernisation du matériel. De gros capitaux ont été investis dans cette usine. Ellipt. Investir dans l'immobilier, à la Bourse. • Fig. Il a investi toute son expérience, toute son énergie dans ce projet. Dans cet emploi figuré, il ne convient pas d'utiliser la construction pronominale. S'investir est à proscrire. On dira : Se consacrer à son travail, s'adonner à une tâche.