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IMPULSION n. f.
XIVe siècle. Emprunté du latin impulsio, « action de pousser ; incitation », dérivé du supin de impellere, « heurter, pousser vers, inciter à ».
1. Poussée, généralement brève, qui s'exerce sur un corps et lui communique un mouvement. Force d'impulsion. Donner, transmettre une légère, une forte impulsion à un mobile. Un mécanisme qui reçoit une impulsion, qui résiste à une impulsion. Par méton. Le mouvement ainsi transmis. Un pendule conserve longtemps l'impulsion reçue. • Par anal. Communiquer une impulsion à son cheval avant l'obstacle. Se donner une impulsion pour sauter. • Fig. Dans un sens favorable. Donner une puissante impulsion aux affaires, au commerce extérieur, les stimuler. Donner une impulsion à des opérations militaires, à la recherche. Cela s'est fait sous son impulsion. • Spécialt. MÉCAN. Produit d'une force multipliée par le temps pendant lequel elle s'exerce. L'impulsion est égale à la variation de la quantité de mouvement au cours d'un intervalle de temps. S'emploie aussi parfois comme synonyme de Quantité de mouvement (voir Mouvement). - ÉLECTR. ÉLECTRON. Variation brusque et de courte durée d'une grandeur physique, pouvant notamment servir de signal ; ce signal lui-même. Les impulsions reçues par un compteur téléphonique. Le générateur d'impulsions électromagnétiques d'un radar.
2. Action de pousser quelqu'un à faire quelque chose. Il a agi ainsi par l'impulsion d'un proche. Obéir aux impulsions d'une volonté étrangère. • Par ext. Force intérieure, impérieuse et généralement irraisonnée, qui pousse une personne à accomplir un geste, une action. Agir sous l'impulsion de la colère, de la passion, de l'émotion. Céder, se laisser aller à ses impulsions. Réfréner, maîtriser, dominer ses impulsions. Une impulsion irrésistible.