| ![]() ![]() ![]() ![]() EXALTATION n. f. XIIIe siècle. Emprunté du latin chrétien exaltatio, « action d'élever, de dresser (notamment la croix, le Vendredi saint) », puis, « glorification », dérivé du latin classique exaltare (voir Exalter). ☆1. Action d'élever très haut ; résultat de cette action. RELIG. CATHOL. Fête de l'exaltation de la sainte Croix (on dit aussi aujourd'hui Fête de la Croix glorieuse), voir Croix. Spécialt. Vieilli. L'exaltation d'un cardinal au pontificat. • Fig. Action de porter très haut, de glorifier par la parole ou par l'écrit ; résultat de cette action. L'exaltation d'un héros, d'un saint. L'exaltation des faibles, des déshérités, des puissants. L'exaltation des valeurs traditionnelles tient une grande place dans son œuvre. ☆2. Action de porter quelque chose à un haut degré d'intensité ; résultat de cette action. L'exaltation des sons. L'exaltation des couleurs chez un peintre. • Fig. Action d'élever un sentiment à une grande intensité ; résultat de cette action. L'exaltation du sentiment religieux, du patriotisme. L'exaltation de l'énergie nationale se fit sentir dès le début des hostilités. ☆3. État d'enthousiasme exagéré, fébrile. Ce récit l'a mis dans un état d'exaltation. Il vivait dans une constante exaltation. Il fallut calmer l'exaltation des esprits. Une succession de phases d'exaltation et d'abattement. ☆4. CHIM. ANCIENNE. Accroissement de l'activité d'un corps. - MÉD. Vieilli. Accroissement anormal de l'activité d'un organe. - BACTÉRIOLOGIE. Exaltation de la virulence d'un microbe, d'un germe, augmentation de leur pouvoir pathogène, par exemple après un ou plusieurs passages chez l'homme ou chez l'animal. |