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ALERTE interj., adj. et n. f.
XVIe siècle, (estre) a l'herte, « (être) sur ses gardes », et comme adjectif, « qui est en éveil, prêt à agir » ; XVIIIe siècle, comme substantif. Emprunté de l'italien all'erta, « sur la hauteur », d'où « sur ses gardes », qui remonte au latin erigere (voir Ériger).

I. Interj. Alerte ! Debout ! Soyez sur vos gardes ! Alerte, alerte, soldats !

II. Adj.
1. Très vieilli. Qui se tient sur ses gardes, en éveil, prêt à agir. On ne le surprendra pas aisément, il est toujours alerte.
2. Doté de vivacité, de promptitude et de souplesse physique ou intellectuelle. Il a su rester alerte. Par méton. Marcher d'un pas alerte. Il a gardé un esprit alerte. Il écrit d'une plume alerte. Fig. Un style alerte.

III. N. f.
1. Avertissement d'être sur ses gardes ; signal prévenant d'une attaque de l'ennemi. Donner l'alerte. Fausse alerte, qui ne correspond à aucun danger réel. Le tocsin donna l'alerte. Nous avons eu cette nuit trois alertes.
2. État de défense consécutif à l'annonce d'un danger. La population est restée dans les abris pendant les deux heures que dura l'alerte. En alerte, en état d'alerte, sur ses gardes, sur le qui-vive. Toute la ville est en alerte. Troupes en état d'alerte, prêtes à intervenir. Fig. Garder l'esprit, l'intelligence en alerte.
3. Signe qui indique un danger éventuel et provoque l'inquiétude. Une alerte sans gravité. L'alerte a été chaude, le danger est passé, mais il a été sérieux. À la première alerte, appelez le médecin. Réagir à la moindre alerte.