| ACCEPTER v. tr. XIIe siècle. Emprunté du latin acceptare, fréquentatif de accipere, « recevoir, accueillir ». ☆1. Consentir à recevoir quelque chose ; agréer ce qui est proposé, offert. Accepter un cadeau, un legs. Accepter des honneurs. Accepter un emploi, une charge. J'ai accepté leur invitation. Il vient d'accepter l'offre qu'on lui a faite. Les ennemis ont accepté la trêve. J'accepte vos conditions. Absolt. Il n'accepta que contraint et forcé. On lui a proposé la place, mais qui sait s'il acceptera ? DROIT. Accepter une donation, une succession, un contrat, en agréer les conditions. Par ext. Consentir à. Accepter le combat. Accepter le débat, la discussion. ☆2. Class. Admettre auprès de soi, agréer. Accepter quelqu'un pour gendre, pour époux. ☆3. Admettre, tolérer ; accueillir avec faveur. Il a su se faire accepter. Je ne puis accepter cette excuse. Il était résolu à tout accepter d'elle. Nous n'acceptons pas vos insinuations. J'ai accepté ses excuses. Je n'accepte pas qu'on mette ma parole en doute. Acceptes-tu qu'il vienne chez toi ? Il accepte de vous rencontrer. Expr. J'en accepte l'augure, voir Augure. • Par ext. Approuver. Le projet de loi a été accepté. BANQUE. Accepter une traite, une lettre de change, prendre l'engagement de la payer à échéance en faisant précéder sa signature du mot Accepté. ☆4. Supporter avec résignation. Accepter un échec, l'adversité, la mort. Accepter son destin. ☆5. Pron. Il a fini par s'accepter tel qu'il est ou, ellipt., par s'accepter, par assumer ses qualités et ses défauts. |