| I. AUGURE n. m. XIIe siècle. Emprunté du latin augurium. ☆1. ANTIQ. ROM. Conjoncture, présage qu'on tirait de l'observation du vol des oiseaux, de l'appétit des poulets sacrés, de l'observation du ciel, etc. Prendre les augures. Bon augure. Mauvais augure. Augure favorable, augure funeste. À la Trébie, le consul Sempronius passa outre aux augures et fut battu par Hannibal. Oiseau de bon augure, oiseau de mauvais augure et, fig., personne dont l'arrivée ou les propos font prévoir quelque évènement heureux ou fâcheux. Je ne voudrais pas être un oiseau de mauvais augure, mais je crains que vous n'alliez à l'échec. ☆2. Fig. Tout signe qui semble présager, faire pressentir quelque chose. Cet évènement est un bon augure, est d'un bon augure, est de bon augure. La réaction du malade semble être un augure favorable. J'en conçois un heureux augure. Vous croyez que mon entreprise réussira, j'en accepte l'augure, j'espère qu'il en ira bien ainsi. |