| CHANDELLE n. f. XIIe siècle, chandeile, chandoile. Du latin candela, « chandelle ». ☆1. Bâtonnet cylindrique de matière combustible (suif, cire, résine, etc.), garni en son centre d'une mèche qui éclaire en brûlant. User la chandelle jusqu'au bout. Les chandelles sentaient souvent le suif. Un repas aux chandelles. • Expr. fig. et fam. Faire des économies de bouts de chandelles, voir Bout. Brûler la chandelle par les deux bouts, voir Brûler. C'est une chandelle qui s'éteint, une personne qui se meurt lentement. En voir trente-six chandelles, demeurer éberlué à la suite d'un coup violent ou d'une brusque émotion. Devoir une belle, une fière chandelle au bon Dieu, à la Sainte Vierge, à quelqu'un, leur devoir reconnaissance pour avoir été tiré d'une mauvaise passe. Le jeu n'en vaut pas la chandelle, le résultat ne vaut pas la peine qu'on se donne. Tenir la chandelle, être spectateur, complice, volontaire ou non, d'un commerce de galanterie. ☆2. Par anal. Le gel avait fait une chandelle de glace sous le robinet. SPORTS. Faire une chandelle, envoyer la balle ou le ballon très haut, généralement, comme au rugby, par-dessus la défense adverse. - GYMNASTIQUE. Position d'équilibre sur les omoplates ou la nuque, les jambes raides élevées à la verticale dans le prolongement du tronc. - NATATION. Plonger en chandelle, les pieds joints et les bras aux cuisses. - JEUX D'ENFANTS. Jeu consistant à placer le joueur qui a un gage au milieu du cercle des enfants, ce qui le fait ressembler à une chandelle. - PYROTECHNIE. Chandelle romaine, pièce d'artifice en forme de grosse chandelle qui lance en bouquets des étoiles d'un éclat très vif. - AÉRON. Monter en chandelle, rapidement et presque à la verticale. |