| ZÉBRÉ, -ÉE, adj. A. − [En parlant de la robe de certains mammifères] Marqué de raies ou de bandes foncées, plus ou moins parallèles. On a trouvé, il y a quelques années, au centre de l'Afrique, un grand et bel animal, à la robe zébrée, que les naturels désignent sous le nom d'okapi (Boule, Conf. géol., 1907, p. 158). B. − P. anal. 1. Marqué de raies, de bandes plus ou moins parallèles alternativement claires et sombres. Étoffe, robe zébrée. La voiture emporte au grand trot, dans une allée zébrée d'ombre et de lumière, les beautés couchées comme dans une nacelle (Baudel., Curios. esthét., 1863, p. 362). ♦ Passage zébré. ,,Passage pour piétons, matérialisé par des marques de peinture au sol`` (Dub. 1980). 2. Marqué de hachures, de rayures, de stries. Un cahier de brouillon zébré de ratures laborieuses (Genevoix, Avent. en nous, 1952, p. 112). − [En parlant de la peau, d'une partie du corps] Ses bras nus étaient zébrés jusqu'à la saignée d'égratignures, de coupures, de déchirures et de toutes sortes d'estafilades (France, Vie fleur, 1922, p. 367). ll se mit à rire stupidement (...) tirant la peau de ses joues sous ses yeux (...) pour découvrir les orbites roses, zébrées, affreuses (Vialar, Rose mer, 1939, p. 62). Prononc. et Orth.: [zebʀe]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1807 gâteau zébré (Journ. des gourmands, 3etrim., p. 245 d'apr. M. Höfler ds Z. rom. Philol. t. 84, p. 93); 1831 avec compl. (Barthélémy, Némésis, t. 38, 25 déc., p. 216 d'apr. M. Riffaterre ds Fr. mod. t. 22, p. 68: laquais [...] zébrés de galons). Dér. de zèbre*; suff. -é*. Fréq. abs. littér.: 65. |