| VERTICALITÉ, subst. fém. Littéraire A. − [Corresp. à vertical I A] Caractère, état, position de ce qui est vertical. Synon. aplomb.Verticalité des murs; verticalité de la chute des corps. Je perds parfois le sens de la verticalité, qui est dans le cervelet. Même dans mon lit, il me semble que ma tête tombe à gauche ou à droite (Balzac, Lettres Étr., t. 1, 1836, p. 348).Le premier lé devant être parfaitement vertical (...), vérifier, avant d'aller plus loin, sa verticalité avec un fil à plomb (Bonnel-Tassan1966, p. 157). B. − [Corresp. à vertical I C 2] Si elle [l'oreille] se trouve privée de bien pouvoir entendre cette verticalité de la musique [c'est-à-dire les harmonies qui la composent] (...), notre oreille souffre de cette privation (Koechlin, Écrit. fugue, 1933, p. 20). C. − [Corresp. à vertical I D] Nous sortons d'une société de la transcendance où toutes choses (...) étaient régies par la verticalité autoritaire. Nous entrons tant bien que mal dans une société de l'immanence, c'est-à-dire de l'horizontalité fraternelle, où chacun voudrait pouvoir partager avec l'autre (Elle, 26 juill. 1976, p. 7, col. 1). Prononc. et Orth.: [vε
ʀtikalite]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1752 (Trév., avec citat. d'aut.). Dér. de vertical*; suff. -ité (v. -té). Fréq. abs. littér.: 22. |