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URETÈRE, subst. masc.
ANAT. Canal excréteur qui conduit l'urine du rein à la vessie. Examen des uretères; embouchure de l'uretère. Sa face interne [de la vessie], au voisinage de l'uretère qui déverse les bacilles, devient granuleuse. On voit alors apparaître de la cystite (Calmette, Infection bacill. et tubercul., 1920, p. 195).
REM.
Urétéral, -ale, -aux, adj.,méd. Qui se rapporte à l'uretère. Méat, orifice urétéral; sonde urétérale; calculs urétéraux. Le tube éclairant de la lampe urétérale est entouré d'un cylindre en quartz (Radium, 1906, p. 124).Cette migration [microbienne], favorisée par les spasmes vésicaux, la rétention d'urine, se fait par voie urétérale (Hudelo dsNouv. Traité Méd.fasc. 11926, p. 526).
Prononc. et Orth.: [yʀtε:ʀ]. Ac. 1694, 1718: uretere; dep. 1740: -tère. Étymol. et Hist. 1538 (J. Canappe, Guidon en francoys, p. 32 ds Fr. mod. t. 19, p. 20). Empr. au gr. ο υ ̓ ρ η τ η ́ ρ « même sens ». Fréq. abs. littér.: 28.
DÉR.
Urétérite, subst. fém.,pathol. ,,Inflammation de l'uretère, le plus souvent secondaire à une cystite (urétérite ascendante) ou à une pyélo-néphrite (urétérite descendante)`` (Méd. Biol. t. 3 1972). − [yʀeteʀit]. − 1resattest. 1803 urétéritis (Wailly), 1823 urétérite (Dict. des termes de méd. ds Fr. mod. t. 37, p. 40); dér. sav. de uretère, suff. -ite*.
BBG. − Dub. Dér. 1962, p. 68 (s.v. urétérite).