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TORSADER, verbe trans.
Tordre, mettre en torsades. Torsader des cheveux. (Dict. xixeet xxes.).
− TECHNOL. Faire une torsade de. Torsader des fils. On utilise (...) un tube méplat assez long, avec la pince, on torsade le tube et les fils. Ce raccord est employé pour les fils aluminium que l'on ne peut souder (A. Leclerc, Télégr. et téléph., 1924, p. 308).
− Empl. pronom. Se disposer en torsades. Une opulente chevelure noire où roulaient des reflets bleus se torsadait sur sa tête (Goncourt, Ch. Demailly, 1860, p. 180).
REM.
Torsadé, -ée, part. passé en empl. adj.a) [En parlant de cheveux] En forme de torsade, coiffés en torsades. Une femme balayait le devant de sa porte: la femme la plus commune vraiment, rougeaude et négligée, les cheveux torsadés en hâte (Ambrière, Gdes vac., 1946, p. 36).b) Dont la torsade constitue un motif décoratif. La paralysie le gagna tout à fait et il ne quitta plus son grand lit aux colonnes torsadées (Beauvoir, Mém. j. fille, 1958, p. 150).
Prononc.: [tɔ ʀsade], (il) torsade [-sad]. Étymol. et Hist. 1845 (Richard Suppl.); 1860 se torsader (Goncourt, loc. cit.). Dér. de torsade*; dés. -er.