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THRÈNE, subst. masc.
A. −
1. ANTIQ. GR. Lamentation chantée lors des funérailles. Thrènes de l'Iliade. Père, (...) Entends notre voix déplorable! Le thrène à deux voix sur ta tombe Des enfants qui te redemandent Fugitifs, suppliants, Tu les accueilles, indifférent (Claudel, Choéphores, 1920, p. 925).
2. P. anal., RELIG. [N. donné par les chrétiens grecs aux Lamentations de Jérémie] (Dict. xixeet xxes.).
B. − Littér. Complainte funèbre, lamentation poétique. Thrène gémissant, tumulaire; thrènes désespérés. C'est un poème des Châtiments, d'une grandeur antique. Et d'une piété proprement eschylienne (...). Une lamentation, un thrène (Péguy, Clio, 1914, p. 183).
Prononc. et Orth.: [tʀ εn]. Homon. traîne. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. xives. (Bible, ms. Bibliothèque de l'Arsenal, 2, 059, fo153 vods Trénel, p. 132: Si com dist Jeremies en trenes); 1503 (Jean Lemaire de Belges, Plainte du désiré ds Œuvres, éd. J. Stecher, t. 3, p. 173: les Threnes Hieremie), rare av. le xixes. Empr. au b. lat.threnus « chant funèbre, complainte » (ives., v. Blaise Lat. chrét., avec réf. aux Lamentations de Jérémie), transcrivant le gr. θ ρ η ̃ ν ο ς de même sens; cf. au xiiies. treny (Bible, Bibliothèque Mazarine, 35, fo156 vods Trénel, loc. cit.). Fréq. abs. littér.: 11.