| TÉLÉPHÉRIQUE, TÉLÉFÉRIQUE, adj. et subst. masc. TRANSPORTS I. − Adj. Relatif au téléphérage. Appareils, câbles téléphériques. (Dict. xxes.). II. − Subst. masc. A. − Câble de transport par téléphérage (Dict. xxes.). B. − Dispositif de transport de personnes ou de marchandises constitué d'un câble tracteur et d'un ou de plusieurs câbles porteurs sur lesquels se déplace un chariot supportant une cabine ou une benne. Gare, ligne, station de téléphérique. Le difficile problème des transports à l'intérieur des mines avait conduit au système qui devait, plus tard, sous le nom de téléphérique, réaliser ce mode de locomotion que connaissent bien les habitués des stations de sports d'hiver (E. Schneider, Charbon, 1945, p. 241).Et la marée monte sans fin, battant la montagne qui cède et s'effrite. Périodiquement, l'idée de mettre un téléférique à la Meije revient sur le tapis (...). Tout ce qui est beau, noble et solitaire dans les Alpes y passera (P. Mélon, Montagnards, 1949, p. 67). − En partic. Téléphérique monocâble. Téléphérique dans lequel un câble unique, à la fois porteur et tracteur, supporte et tracte la cabine ou la benne. Les remonte-pentes (...) sont construits comme les téléphériques monocâbles(Quillet1965). − P. méton. Cabine de téléphérique. [Squaw Valley] pour son domaine skiable illimité et son téléphérique « design » (Le Point, 11 déc. 1978, p. 90, col. 1). Prononc. et Orth.: [telefeʀik]. Att. ds Ac. 1935. Rob. 1985 téléphérique, -fé-. Téléférique est cour. Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p. 220: -fé-. Étymol. et Hist. 1. 1923 adj. « qui concerne le téléphérage » (Lar. univ.); 2. subst. masc. a) 1920 téléférique « dispositif de transport par cabine suspendue à un câble » (Affiche in Rébuffat, Chamonix-Mont-Blanc, 22 ds Quem. DDL t. 36); b) 1933 téléphérique (Lar. 20e). Dér. de téléphérage*; suff. -ique*; cf. l'angl. teleferic (1916 ds NED). Bbg. Dub. Dér. 1962, p. 51. − Peytard (J.). Enq. sur la motivation et le contenu sém. des lexies préfixées par télé-. Beitr. rom. Philol. 1975, t. 14, no1, pp. 197-203. − Quem. DDL t. 27. |