| SURENTRAÎNER, verbe trans. SPORTS, ÉDUC. PHYS. Entraîner d'une manière excessive (un cheval de course ou un athlète). Tu as trop peur de ton examen. Je t'assure que tu exagères et qu'il ne faut pas y penser comme tu fais. Je te donne ce conseil sportif. Il ne faut pas arriver à être surentraîné, c'est-à-dire qu'il y a une limite au delà de laquelle on se claque (Renard, Corresp., 1905, p. 310).P. plaisant., grivois. Ma situation n'est pas commode: la comtesse est en grand deuil, il faut que je gagne sept mois!... et que, d'ici là, je la... je la maintienne en forme, tout en évitant de la surentraîner (Hermant, M. de Courpière, 1907, III, 2, p. 22).− Part. passé en empl. adj. Ram m'apparut sombre, peu sûr de lui (...) il se mit au travail avec fatigue, visiblement surentraîné, bien qu'il n'appuyât pas les coups (Morand, Champions du monde, 1930, p. 119). Prononc.: [syʀ
ɑ
̃tʀene], [-tʀ
ε-], (il) surentraîne [-tʀ
εn]. Étymol. et Hist. 1893 surentraîné (Les Sports athlétiques, no160, 22 avr., p. 4b ds Bäcker 1975, p. 298: il m'avait paru hors de forme, surentraîné); 1907 surentraîner (Hermant, loc. cit.); 1908 pronom. (J. Mortane, A. Linville, La Boxe, p. 105 ds Bäcker, p. 298). Dér. de entraîner*; préf. sur-*. Prob. calque de l'angl. to overtrain (1872 ds NED), d'apr. Bäcker, p. 298. |