| SPHACÈLE, subst. masc. PATHOL. Nécrose d'un tissu qui s'élimine par fragments. La gangrène (...) est donc une véritable putréfaction d'une partie d'un être vivant (...). On l'appelle humide, quand elle s'accompagne d'exsudation de sérosité, et sèche ou sphacèle quand cette mortification s'opère sans développement de vésicules (Garcin, Guide vétér., 1944, p. 33).REM. 1. Sphacéler, verbe trans.,vx. Transformer en sphacèle. Synon. gangrener.Si c'est un membre qui est sphacelé, il n'y a de ressource que dans l'amputation (Geoffroy, Méd. prat., 1800, p. 327).Empl. pronom. Au sein de la sclérose, des zones peuvent se sphacéler, et s'éliminer en formant des cavernes (Macaigne, Précis hyg., 1911, p. 310). 2. Sphacélé, -ée, part. passé en empl. adj.Atteint de sphacèle. Membre sphacélé; tissu sphacélé (Ac. 1935). Il ne reste plus dans la partie sphacelée ni mouvement, ni sensibilité, il n'y a plus de vie et d'action, elle est absolument morte (Geoffroy, Méd. prat., 1800, p. 320). Prononc. et Orth.: [sfasεl]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1520 sphacelos (Jehan Falcon, Guidon en françois, fo117 ds Sigurs, p. 417); 1555 le sphacel (Barth. Aneau, Tresor d'Evonime, p. 269 ds Gdf. Compl.). Empr. au gr.
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φ
α
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λ
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ς « gangrène sèche ». |