| SIDÉRURGIE, subst. fém. Ensemble des opérations, traitements, installations industrielles se rapportant à la métallurgie primaire du fer, et conduisant du minerai aux fontes, aciers et alliages ferreux. Casse, crise, débouché, développe-ment, modernisation, plan, redressement de la sidérurgie; ouvrier, travailleur de la sidérurgie; sidérurgie sur l'eau; sidérurgie littorale; sidérurgie allemande, européenne, française, lorraine. La sidérurgie ne s'intéresse qu'au fer et à l'acier. La France est le pays par excellence de la production du fer; la raison en est dans la richesse de son minerai de fer et dans son abondance (Barnerias,Aciéries, 1934, p. 5).Les abandons vont supprimer des débouchés à la sidérurgie (...). La suppression du train à feuillard de Longwy, des trains à fil de Jœuf et Rombas, de la production des aciers spéciaux d'Ugine à Fos, l'arrêt du train à fil de Gondrange (...) feront perdre des débouchés aux aciéries de Longwy et Gondrange (Herzog,L'Écon. nouv. à bras le corps, 1984, p. 335).Prononc. et Orth.: [sideʀyʀ
ʒi]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1812 (Mozin-Biber). Comp. de sidér(o)-* et de -urgie*, d'apr. le gr. σ
ι
δ
η
ρ
ο
υ
ρ
γ
ο
́
ς « qui travaille le fer; forgeron », comp. de σ
ι
δ
η
ρ(ο)- (v. sidér(o)-) et de -ο
υ
ρ
γ
ο
ς, de ε
́
ρ
γ
ο
ν « action, œuvre, ouvrage ». |