| SAMOURAÏ, subst. masc. Dans la société féodale japonaise (avant 1868), membre de la classe des guerriers au service du daïmio ou du shogun. Armure, sabre(s) du samouraï; famille de samouraï(s); privilèges des samouraï(s). Entre eux [les Daïmios] et le paysan, une caste guerrière, les Samouraïs, une caste sacerdotale, les moines du Bouddha. Au-dessus l'Empereur (...) et le Shogûn, chef réel du pouvoir politique et militaire et maître des corps et des bras (Faure,Hist. art, 1912, p. 199).V. daïmio ex. de Lefebvre.− [P. réf. aux vertus mor. attribuées à ces guerriers] Mon personnage principal agissant en samouraï − il immole ce qu'il a de plus cher à son exigeante morale personnelle (Montherl.,Fils personne, 1943, préf., p. 269). − En appos. avec valeur d'adj., le plus souvent inv. Famille samouraï; traditions samouraï. Il suffit que sur la cassette un Asiatique aux abdominaux quadrillés brandisse deux sabres samouraïs en tenant le troisième entre les dents pour que le succès soit assuré (Lire, janv. 1984, p. 163, col. 1). Prononc. et Orth.: [samuʀaj]. Lar. Lang. fr.: samouraï ou -rai; Rob.1985: -raï ,,on écrit parfois samurai (didactique)``. Avec majuscule, v. supra. Plur. des samouraïs, mais qq. ex. de plur. inv. (Rob. ex. de Loti; v. aussi daïmio ex. de Lefebvre). Étymol. et Hist. 1852 (Rev. des deux mondes, 15 janv., p. 243 ds Quem. DDL t. 14); 1876 samurai (Goncourt, Journal, p. 1121). Mot japonais. Bbg. Quem. DDL t. 14. |