| * Dans l'article "SÉGRAYER,, subst. masc." SÉGRAYER, subst. masc. SYLVIC. ,,Propriétaire de bois ségrais, d'un bois possédé en indivision avec d'autres membres d'une communauté`` (Fén. 1970). Prononc.: [segʀ
εje]. Étymol. et Hist. 1. 1336 segreer « garde d'une segrairie » (Arch. JJ 70, f o46 v ods Gdf. Compl.); 1371 segriers (Arch. K 49, pièce 58, ibid.); 1463, juill. segrayer (Ord., XVI, 34, ibid.), qualifié de terme ,,hist.`` par Quillet 1965; 2. 1636 segraier « propriétaire d'un bois possédé par indivis » (Monet); 1660 segrayer (Oudin Esp.-Fr.); 1803 ségrayer (Boiste qui renvoie aussi à ségreyer). Dér. du lat. médiév. secretarius « garde forestier d'un district forestier » 1032-apr. 1060 (Metais, Cartulaire de l'abbaye cardinale de la Trinité de Vendôme, t. 1, 1904, p. 20; v. aussi Du Cange, s.v. secretarius3) du lat. class. secretarius, v. secrétaire. DÉR. Ségrairie, subst. fém.,sylvic. Bois possédé par indivis soit avec l'État, soit avec des particuliers (d'apr. Fén. 1970). − [segʀ
ε
ʀi], [-gʀe]. Att. ds Ac. 1762-1878. − 1resattest. a) 1286 Segraierie « office de ségrayer » (Cod. Jur. Vicecom. Bellimontis ds Du Cange, s.v. secretarius3), 1611 segrayerie (Cotgr.), qualifié de terme ,,hist.`` par Quillet 1965, b) 1343 segrayerie « bois possédé par indivis ou en commun avec l'État ou des particuliers » (B. N. anc. 8428, 3, f. 67 ds La Curne: Les bois, les segrayeries, les herbages), 1685 segraierie (Fur., Essai d'un dict. univ.), 1721 ségraierie (Trév.), c) 1636 segraierie « possession d'un bois en indivis avec l'État ou des particuliers » (Monet), 1721 ségraierie (Trév.); de ségrayer, suff. -erie*. |