| ROSÉOLE, subst. fém. PATHOL. Éruption généralisée de taches rosées, provoquée par certaines maladies infectieuses, certaines allergies ou intoxications. Roséole syphilitique, médicamenteuse. C'étaient des têtes mangées par l'eczéma, des fronts couronnés de roséole, des nez et des bouches dont l'éléphantiasis avait fait des groins informes (Zola, Lourdes, 1894, p. 149).− P. anal. (d'aspect). À Redovan commencent les champs de chanvre et les aires de pierre où l'on fait sécher le piment. La terre en est frappée de roséole, par grandes plaques inégales (T'Serstevens, Itinér. esp., 1933, p. 67). Prononc. et Orth.: [ʀozeɔl]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. [1828 Bl.-W.1-5] 1832 (Raymond). Dér. sav. de rose2*; suff. -éole* sur le modèle de rougeole*. |