| REPOUSSANT, -ANTE, part. prés. et adj. I. − Part. prés. de repousser1 et 2*. II. − Adj. [Corresp. à repousser1I A 2] A. − Vieilli. Qui repousse, qui fait s'éloigner quelqu'un. La lumière d'une bougie change d'aspect pour l'enfant quand, après une brûlure, elle cesse d'attirer sa main et devient à la lettre repoussante (Merleau-Ponty,Phénoménol. perception, 1945, p. 64).Staline fut à la lettre « repoussant ». Mais c'est par là aussi qu'il fut le plus fort (Mauriac,Mém. intér., 1959, p. 138). − P. métaph. Rébarbatif, rebutant. Comme toutes les sciences, elle est d'abord repoussante, épineuse (Balzac,Peau chagr., 1831, p. 178). B. − Qui inspire une impression physique ou morale de répulsion, de dégoût, d'aversion. Saleté repoussante. Je me suis fait un plaisir de leur déplaire, me consolant par l'idée que ma figure n'avait rien de repoussant pour le bon Dieu et pour mon ange gardien (Sand,Pte Fad., 1849, p. 161).Cette toile repoussante, maculée de larges taches d'un brun rougeâtre, n'était autre (...) que le sac qui avait servi à emporter le corps de trop! (G. Leroux,Parfum, 1908, p. 120). Prononc. et Orth.: [ʀ
əpusɑ
̃], fém. [-ɑ
̃:t]. Att. ds Ac. dep. 1798. Fréq. abs. littér.: 522. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 867, b) 849; xxes.: a) 805, b) 540. Bbg. Gohin 1903, p. 236, 347. |