| RÉLUCTANCE, subst. fém. ÉLECTR. ,,Rapport de la force magnétomotrice appliquée à un circuit magnétique au flux d'induction produit`` (Pir. 1964). Synon. résistance* magnétique.Ces forces ne se manifestent que sur une surface de discontinuité en agissant suivant une pression normale qui tend à diminuer la réluctance du système (Frühling,Cours d'électr., t. 1, 1966, p. 147).Rem. On relève dans la docum. un ex. calquant le mot angl. reluctance (v. infra étymol.): On eût dit, au contraire, que Protos prenait à tâche de l'avilir. Nous avons vu les services honteux que ce bandit réclamait d'elle; il semblait, à vrai dire, que ce fût sans trop de reluctance que cette femme s'y pliait (Gide, Caves, 1914, p. 787). Prononc.: [ʀelyktɑ
̃:s]. Étymol. et Hist. 1902 électr. (Comptes Rendus de l'Ac. des Sc., t. 135, p. 886 ds Doc. DDL). Empr. à l'angl.reluctance « lutte, résistance » (1641) proposé en 1888 par O. Heaviside pour désigner la résistance magnétique (NED) issu, prob. par formation sur l'adj. reluctant (1667, ibid.), empr. au part. prés. reluctans, -antis du lat. reluctari « lutter contre, s'opposer à, résister » d'où aussi le fr. relucter « résister » (1541, P. De Changy ds Hug. − Quillet 1965) et reluctant (xixes., Beugnot, Mém. ds Littré). |