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RÉÉVALUATION, subst. fém.
A. −
1. Nouvelle évaluation, nouvelle estimation; son résultat. Rigoureuse réévaluation des différences, comme des rapports, entre technique et politique (Chazelle, Diplom., 1962, p. 80).Réévaluation des caractères et découverte de plantes nouvelles (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 780).
2. Synon. de revalorisation.La hiérarchisation plus grande des responsabilités (...) devrait se traduire par une réévaluation des grades et du rôle accru des sous-officiers appelés (Serv. milit. et réf. arm., 1963, p. 194).
B. − COMPTAB., ÉCON. POL., FIN.
1. Réévaluation des bilans. Ensemble des opérations destinées à accorder les divers postes des bilans avec la nouvelle valeur de la monnaie, à la suite d'un changement monétaire (d'apr. Cap. 1936). En France, la réévaluation des bilans a été prévue, au point de vue fiscal, par une circulaire du 25 janv. 1930 (Cap.1936).
Réévaluation de l'encaisse. ,,Opération consistant à rectifier, au bilan de la Banque de France, le montant de l'encaisse or et de l'encaisse devises, immédiatement après une dévaluation légale`` (Lar. encyclop.).
2. Revalorisation d'une monnaie. Anton. dévaluation.La réévaluation du mark. La réévaluation permet de maintenir les prix et de protéger l'épargnant (Phél.1975).
Prononc.: [ʀeevalɥasjɔ ̃]. Étymol. et Hist. 1. a) 1929 « évaluation sur de nouvelles bases » (Langenscheidt, Taschenwörterbuch der französischen und deutschen Sprache, I, p. 349 ds Quem. DDL t. 15); b) 1936 réévaluation des bilans (Cap.); c) 1953 réévaluation de l'encaisse (Reboud, Guitton, Précis d'économie politique, t. 1, p. 677 ds Rob., s.v. franc3); 2. 1963 « revalorisation (d'une monnaie) » (Banque). Dér. de évaluation*; préf. re-*; cf. l'angl. revaluation, att. dep. 1925 au sens de « action d'augmenter la valeur, le montant de » (NED Suppl.2), dep. 1946 en parlant d'une monnaie (ibid.). Bbg. Quem. DDL t. 4.