| PSYCHÉ1, subst. fém. Grand miroir mobile, pivotant sur deux montants ou dans un châssis, ce qui permet de l'incliner et de se regarder en pied. Psyché en acajou, de bois noir, de citronnier; monumentale psyché; psyché Empire. Il ne résista pas au désir de répéter son rôle en grand costume, et sauta à bas de son lit. Le futur législateur, debout devant une psyché, se contemplait depuis une heure et ne pouvait se rassasier de lui-même (Sandeau, Sacs,1851, p. 44).Jocaste pendant ces quelques répliques s'approche de la psyché. Comme le clair de lune et l'aube projettent une lumière en sens inverse, elle ne peut se voir. Elle empoigne la psyché par les montants et l'éloigne du mur. La glace, proprement dite, restera fixe contre le décor (Cocteau, Machine infern.,1934, III, p. 122).Prononc. et Orth. : [psiʃe]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1812, 5 sept. subst. masc. (Journal des dames et des modes ds Fr. mod. t. 13, p. 277); 1812 subst. fém. (Mozin-Biber). Du gr. ψ
υ
χ
η
́ nom, dans la myth., d'une jeune princesse d'une très grande beauté dont Cupidon tomba amoureux; nom donné à ce miroir parce que la femme qui se voit dans cette glace s'y voit belle comme Psyché (Mozin-Biber 1812). Bbg. Migl. Nome propr. 1968 [1927], p. 152. |