| * Dans l'article "PROCRASTINATION,, subst. fém." PROCRASTINATION, subst. fém. Littér. Tendance à différer, à remettre au lendemain une décision ou l'exécution de quelque chose. Synon. ajournement, atermoiement.Cette habitude, vieille de tant d'années, de l'ajournement perpétuel, de ce que M. de Charlus flétrissait sous le nom de procrastination (Proust, Prisonn.,1922, p.86).REM. 1. Procrastiner, verbe trans.,littér., rare. Remettre quelque chose au lendemain. Synon. ajourner.Je remercie à présent chacun des contretemps qui m'empêchèrent d'approfondir ma connaissance de la forêt rambolitaine: la paresse, l'âge, le penchant à procrastiner, et aussi le plaisir que j'eus d'habiter trop peu de temps (...) un de ses sommets (Colette, Pays connu,1949, p.8). 2. Procrastinateur, subst. masc.,hapax. Les atermoyeurs, procrastinateurs et lambins de mon acabit sont justement de ceux qui ne finissent rien et même ne commencent pas davantage (Amiel, Journal,1866, p.455). Prononc. et Orth.: [pʀ
ɔkʀastinasjɔ
̃]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1520 (G. Michel, tr. Suétone, I, 17 vods Hug.), très rare av. le xixes. où il est empl. p.iron. Empr. au lat. procrastinatio «ajournement, délai». Bbg. Darm. 1877, p.183. _Gohin 1903, p.262 (s.v. procrastiner). |