| PRÉFIGURATION, subst. fém. Ce qui figure, de manière plus ou moins nette, le type, les caractères de quelque chose à venir. Dans la cité antique une certaine préfiguration de la cité chrétienne (Massis, Jugements, 1923, p.160).Des correspondances, des attraits de pensée, mille préfigurations rationnelles au sein même du sensible criaient vers Dieu (Malègue, Augustin, t.1, 1933, p.94).Prononc. et Orth.: [pʀefiguʀasjɔ
̃]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. Ca 1485 prefiguracion (Myst. v. test., éd. J. de Rothschild, 16716) −xvies., v. Hug.; à nouv. au xviiies. 1756 (Voltaire, Moeurs, 134 ds Littré). Empr. au lat. chrét. praefiguratio (de praefigurare, v. préfigurer) «figure prophétique, qui annonce, symbolise à l'avance (en parlant des faits ou des personnages de l'Ancien Testament ou de l'Église)». Fréq. abs. littér.: 45. Bbg. Renson (J.). Les Dénom. du visage en fr. et ds les autres lang. rom. Paris, 1962, pp.378-380. |