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PRÉCEINTE, subst. fém.
MAR. Virure extérieure du bordé, la plus épaisse de la muraille d'un navire construit en bois. Cette jonque n'avait guère moins de 100 à 110 pieds de longueur (...). Sa carène, à fond aplati, est assez solidement construite, et renforcée par deux fortes préceintes très-tonturées, dont la hauteur au-dessus de la flottaison n'est que de 3 à 4 pieds au milieu, mais qui aux extrémités s'élèvent à près de 8 pieds au-dessus de l'eau (Dumont d'Urville, Voy. Pôle Sud, t.7, 1844, p.277).La coque [des navires marchands de la Rome antique] était arrondie, haute sur l'eau, et plusieurs bourrelets longitudinaux −les préceintes −la protégeaient contre les chocs (P. Rousseau, Hist. transp., 1961, p.106).
Prononc. et Orth.: [pʀesε ̃:t]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1638 (Devis d'une frégate ds Ch. et P. Breard, Doc. relatifs à la mar. norm., Rouen, 1889, p.7). Empr., avec adaptation fr. d'apr. ceindre* et ses dér. au part. passé praecinctus, -a, -um du lat. praecingere «ceindre, entourer» (FEW t.2, 1, p.680b).