| PARÉSIE, subst. fém. PATHOL. ,,Paralysie légère consistant dans l'affaiblissement de la contractilité`` (Garnier-Del. 1972). Parésie motrice, musculaire; parésie des membres inférieurs, de la vessie. Des suppurations diffuses des méninges rachidiennes ont été observées [chez des animaux]; elles sont exprimées par des paraplégies passagères, suivies de parésie persistante du train postérieur (Nocard, Leclainche, Mal. microb. animaux, 1896, p.446).L'importance de la paralysie [du nerf radial] est (...) variable; elle peut aller de la paralysie franche à la simple parésie, cette dernière étant caractérisée par une diminution modérée de la force musculaire dans le secteur lésé (Quillet Méd.1965, p.369).− P. métaph. Le matérialisme (...) est, avant tout, une paresse et une parésie de l'esprit, cabré devant la plus haute des précisions, trouvant plus commode d'y échapper par la négation, par la sournoiserie, ou par le doute (L. Daudet, Rêve éveillé, 1926, p.127). REM. Parésié, -ée, adj.,rare. Atteint de parésie. [Pasteur] avait eu de bonne heure une attaque qui avait laissé une partie du corps légèrement parésiée (L. Daudet, Qd vivait mon père, 1940, p.229). Prononc.: [paʀezi]. Étymol. et Hist. 1694 paresis (Corneille [Th.]); 1741 parésie (Col de Vilars, Dict. fr.-lat. des termes de méd.). Empr. au gr.
π
α
́
ρ
ε
σ
ι
ς «action de laisser aller, de relâcher», dér. de π
α
ρ
ι
́
η
μ
ι «laisser aller». DÉR. Parétique, adj.Qui se rapporte à la parésie. Séquelles parétiques. Des troubles nerveux, qui ont maintes fois été rattachés à l'hystérie. Ce sont des troubles moteurs parétiques, des troubles sensitifs (...) et des troubles psychiques (Macaigne, Précis hyg., 1911, p.321).− [paʀetik]. − 1reattest. 1865 (Littré-Robin); dér. sav. de parésie, suff. -ique*. |