| PÉTRARQUISME, subst. masc. A. − Rare, littér. Amour platonique. Le romanesque et la rêverie dans la passion, la forme religieuse donnée au culte de la femme, l'absorption dévote dans sa contemplation, le pétrarquisme, il n'y a pas grand' chose de tel chez les Grecs (Lemaitre,Contemp., 1885, p.151). B. − HIST. LITTÉR. Imitation de la poésie de Pétrarque en vogue au xvies. (Dict.xixeet xxes.). Si dans son Olive même l'auteur de l'Olive semble parfois ne pas prendre le pétrarquisme au sérieux, il en fait dans l'ode A une Dame la satire la moins déguisée (J. Vianey,Les Regrets de Du Bellay, Paris, Malfère, 1930, p.50). Prononc.: [petʀaʀkism̭]. Étymol. et Hist. 1842 (Ac. Compl.). Dér. de Pétrarque (pétrarquiser*); suff. -isme*. Bbg. Dassonville (M.). Réflexions sur le Pétrarquisme. In: [Mél. Vier (J.A.)]. Paris, 1973, pp.587-593. _ Dedeyan (C.). La Fortune de Pétrarque en France. In: La Pléiade et il Rinascimento italiano. Colloquio italo-francese. 1976. Roma, 1977, pp.39-52. _ Dub. Dér. 1962, p.36. _ Mathieu-Castellani (G.). Rhét. du mythe ds la poésie néo-pétrarquiste et baroque. In: Mythes, images, représentations. Actes du 14econgrès. 1977. Paris-Limoges, 1981, pp.121-129. |