| OSTÉOPHYTE, subst. masc. PATHOL. Excroissance osseuse se développant à la périphérie des surfaces articulaires. Synon. bec de perroquet*.Ostéophyte exubérant, volumineux. C'est au rhumatisme que se rattachent des ostéophytes qu'on peut sentir sur les genoux et les doigts de certains goutteux (Le Gendre dsNouv. Traité Méd.fasc. 71924, p.529).À la périphérie de l'articulation (...), là où commence la capsule et s'arrête le périoste, tendent à se développer des ostéophytes, proliférations osseuses de formes et de dimensions variables, à type d'épines, ou de saillies arrondies ou de végétations plus ou moins exubérantes. Ces proliférations sont faites d'un tissu osseux bien formé, renfermant une moelle normale, recouvert soit d'un néocartilage en continuité avec le cartilage articulaire, soit d'un tissu conjonctif attenant à la capsule (Ravault, Vignon, Rhumatol., 1956, p.18).Prononc.: [ɔsteɔfit]. Étymol. et Hist. 1833 (J.-F. Lobstein, Traité d'anat. pathol., t.2, p.140). Formé des élém. ostéo-* et -phyte*. DÉR. Ostéophytose, subst. fém.Affection caractérisée par la présence d'ostéophytes. Ostéophytose monstrueuse. L'ostéophytose frappe par sa précocité et son exubérance. Elle se développe, en effet, très vite, en quelques semaines. Elle est très volumineuse et les ostéophytes forment des éperons épais, allant même jusqu'à donner un véritable pont osseux entre deux vertèbres (Ravault, Vignon, Rhumatol., 1956, p.527).− [ɔsteɔfito:z]. − 1reattest. 1956 id.; de ostéophyte, suff. -ose*. |