| MAOÏSME, subst. masc. A. − Doctrine de Mao Tsé-toung qui, rejetant le «révisionnisme» soviétique, voulut instituer en Chine le communisme authentique, professé par Marx, Engels, Lénine, Staline (d'apr. Foulq. Sc. soc. 1978): . ... on ne voit guère que la théologie sociale du maoïsme pour illustrer pareille entreprise de chirurgie sociologique en affirmant, dans la révolution culturelle, le droit théorique du paysan, de l'ouvrier ou du simple soldat à juger la valeur de la pensée du savant, du philosophe ou de l'archéologue.
Antoine, Passeron,Réforme Univ.,1966, p. 208. B. − P. ext. Courant doctrinal favorable à la diffusion des thèses de Mao Tsé-toung (notamment en Occident). Quant aux interventions des déléguées, elles ont unanimement repris les thèses exposées mercredi par M. Waldeck Rochet en insistant surtout sur la condamnation du «maoïsme». Le délégué du Rhône, en particulier, a rappelé les incidents provoqués par les «Chinois» aux usines Berliet au cours de la visite en France de M. Kossyguine (Le Figaro,6 janv. 1967, p. 6, col. 4). Prononc.: [maɔism̭]. Étymol. et Hist. 1966 supra ex. Du nom de Mao Tsé-toung, homme d'État chinois [1893-1976]; suff. -isme*. |