| MÉZIGUE, pron. pers. Arg. Moi. Tu t'es toujours si chouettement conduit envers mézigue (Vidocq,Vrais myst. Paris, t.6, 1844, p.350).Merci, vieux, mais c'est mézigue qui trinquera (La Varende,Gentilsh.,1948, p.169).Prononc. et Orth.: [mezig]. Avec le s du poss. (mes): mésigue, mes zigues (cf. Cellard-Rey 1980, s.v. mézigue). Étymol. et Hist. xviiies. mes sigue (d'apr. Esn.); 1827 mezig (Dict. d'arg., éd. Demoraine ds Esn.); 1835 mézigue, mézigo (Raspail, Réf. pénit., 20 sept., p.2). Comp. de mes (plur. de l'adj. poss. mon*) et de l'élém. final zigue, d'orig. obsc. On note aussi plus anciennement mezis «id» (1596, Vie généreuse des Mercelots ds Sain. Sources arg. t.1, p.166) et meziguand (1628, Chéreau, Le Jargon de l'argot réformé, ibid., p.219) ainsi que mezière (1628, Chéreau, loc. cit.; déjà sous la forme messière en 1566, Rasse des Noeuds, Abbuz et Chant royal d'apr. Esn. ds Romania t.83, 1962, p.314). V. Sain. Lang. par., pp.519-520, Esn. et Cellard-Rey. |