| MÉTALLURGIE, subst. fém. A. − Ensemble des procédés de fabrication des métaux. Métallurgie de l'aluminium, de l'étain, du fer, du mercure, du nickel, du plomb, du zinc; métallurgie lourde. Le convertisseur Bessemer est un instrument très précieux dans la métallurgie du cuivre (H. Fontaine,Électrolyse, 1885, p. 297).La métallurgie du magnésium et l'affinage de ce métal (Guillet,Techn. métall., 1944, p. 69).V. africain ex. 3: . ... les munitions, c'est de la famille de la métallurgie, des hauts fourneaux. Cela sent son maître de forges.
Romains,Hommes bonne vol., 1938, p. 174. B. − Ensemble des entreprises où sont fabriqués les métaux. Godet, (...) c'est le grand homme de la métallurgie. Il est administrateur délégué des Aciéries de l'Ouest (Maurois,Climats, 1928, p. 234).La disparition de l'acier allemand avantagea aussi la métallurgie; celle-ci étendit l'emploi de la houille dans la fonderie et l'extraction se développa (Lefebvre,Révol. fr., 1963, p. 642). C. − Travail des métaux. Métallurgie fine, métallurgie de transformation. L'art de la métallurgie fut créé lorsque l'homme eut enfin reconnu que ces pierres malléables, or et cuivre, pouvaient recevoir toutes sortes de formes (J. Déchelette,Manuel archéol. préhist. celt. et gallo-romaine, t. 2, 1914, p. 94). Prononc. et Orth.: [metal(l)yʀ
ʒi]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1666 (Journal des Sçavans, p. 13). Comp. sav. de métal* et de l'élém. -urgie, lat. -urgia, gr. -ο
υ
ρ
γ
ι
α, de ε
ρ
γ
ο
ν «action, oeuvre», par l'intermédiaire du gr. μ
ε
τ
α
λ
λ
ο
υ
ρ
γ
ο
́
ς «mineur». Metallurgie est att. une 1refois en 1611 au sens de «recherche de minerais dans la terre» ds Cotgr. Fréq. abs. littér.: 28. |