| MÉDOC, subst. masc. Vin très renommé pour sa couleur rubis, son corps, son bouquet, sa finesse et son moelleux, provenant de l'aire de l'appellation Bordeaux, s'étendant sur la rive gauche de la Gironde (Bas et Haut-Médoc), classé en grands crus (Château-Lafitte, Château-Latour, Château-Margaux), crus bourgeois et crus artisans (d'apr. Ren. Vin 1962). Une bouteille de médoc. Trois paires d'amis se seront régalés du gigot à l'eau et du rognon de Pontoise, arrosés d'orléans et de médoc bien limpides (Brillat-Sav., Physiol. goût, 1825, p.176).On sait que les idées d'un homme à jeun sont plus claires et plus nettes que celles de l'homme qui a dîné d'un perdreau truffé et d'un vieux flacon de médoc (Ponson du Terr., Rocambole, t.3, 1859, p.26).Tu te rends compte, si on avait du pinard, ce soir, un bon petit Médoc (Sartre, Mort ds âme, 1949, p.246).Prononc. et Orth.: [medɔk]. Att. ds Ac. dep. 1762. Au plur. des médocs. Étymol. et Hist. 1. 1765 cailloux de Médoc (Encyclop.); 2. 1789, 16 juill. «vin» (Beffroy de Regny, Courrier des Planètes, no66 ds Quem. DDL t.21). De Médoc, nom d'une région viticole de la Gironde. Bbg. Quem. DDL t.4. |