| LACÉRATION, subst. fém. A. − 1. DR. ANC. Action de lacérer (un écrit, un livre) par autorité de justice. Le jugement ordonna la lacération de cet écrit, comme d'un libelle injurieux (Ac.) 2. P. ext. Action de déchirer. Et puis que la diffamation cesse et la lacération d'affiche (Verlaine, Corresp., t. 2, 1894, pp. 327-328).La lacération des affiches sur les panneaux électoraux est interdite (Lar. Lang. fr.). B. − Spécialement 1. MÉD. ,,Lésion résultant d'une déchirure de la peau jusqu'au tissu sous-cutané`` (Man.-Man. Méd. 1977; ds Littré-Robin 1865, Méd. Biol. t. 2 1971 et Pt Rob. 1977). 2. CHIR. ,,Opération qui consiste à enlever des tissus en les déchirant`` (Man.-Man. Méd. 1977; ds Littré-Robin 1865, Méd. Biol. t. 2 1971 et Pt Rob. 1977). Prononc. et Orth. : [laseʀasjɔ
̃]. Ac. 1694, 1718 laceration, ensuite -é-. Étymol. et Hist. Av. 1380 (Bersuire, T. Liv., ms. Ste-Gen., fo338dds Gdf.). Empr. au lat.laceratio « action de déchirer ». |