| LÂCHEUR, -EUSE, subst. Fam. Personne qui abandonne ses amis ou relations. Tu es aussi un joli lâcheur... oui, tu nous disais toujours que tu nous donnerais un coup de main, quand tu aurais un journal à toi (Zola,
Œuvre,1886, p. 364).Le beau lâcheur! C'est comme ça que tu m'as laissée tomber. Tout ça pour une autre femme (Arland, Ordre,1929, p. 401).− En partic. Personne qui néglige momentanément ses amis ou relations. Dis donc, espèce de lâcheur, voilà quatre jours que tu es rentré et on ne t'a pas encore vu. Viens tout de suite (Beauvoir, Mandarins,1954, p. 105). Rem. La docum. n'atteste pas d'emploi au féminin. Prononc. et Orth. : [lɑ
ʃ
œ:ʀ], [la-], fém. [-ø:z]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1858 « celui qui abandonne ses amis » (A. Scholl [prob. La Foire aux artistes] cité par Larch. Suppl.). Dér. de lâcher* au sens de « abandonner quelqu'un »; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér. : 53. |