| KAKÉMONO, subst. masc. Peinture (parfois broderie) japonaise, généralement plus haute que large, exécutée sur soie ou sur papier, qu'on suspend au mur et qui peut se rouler autour d'un bâton. Un quatrième kakémono de Korin (...) fait jaillir sur la pâleur fauve du fond, comme d'un éventail de lames vertes, des iris blancs et bleus (...) : de l'aquarelle qui a l'aspect solide et plâtreux d'une peinture à fresque (Goncourt, Journal,1894, p. 683).Ces premiers âges de concentration intellectuelle où le bouddhisme, peu populaire, s'enfermait dans les couvents pour enluminer au fond du silence les vieux kakémonos de soie (Faure, Hist. art,1912, p. 203).− En appos. Estampe en hauteur, format kakémono, d'une extrême habileté d'exécution (Catal. d'estampes japonaises provenant d'une grande collection parisienne, Paris, Leroux, 1893, p. 13). Prononc. et Orth. : [kakemɔno]. Kakémono est l'orth. proposée par Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971. Étymol. et Hist. 1878 (Goncourt, Journal, p. 1271). Mot japonais (composé de kakeru « suspendre » et de mono « chose ») désignant une peinture sur soie ou sur papier, de forme longitudinale, qui est suspendue verticalement et qui peut se rouler autour d'un bâton. Bbg. Pauli 1921, p. 66. - Quem. DDL t. 12. |