| INAPPÉTENCE, subst. fém. A. − MÉD. Défaut d'appétit. Anton. appétence, appétit.Éprouver de l'inappétence. La plupart des maladies sont accompagnées d'inappétence (Ac.1835-1935).Le 25, j'ai eu de la fièvre, l'estomac s'est embarrassé, j'ai éprouvé à dîner de l'inappétence et un état pathologique (Maine de Biran, Journal,1819, p. 222).Le début de la maladie (...) avait été caractérisé par un peu de toux, une fièvre modérée, un certain degré d'inappétence (Cadet de Gassicourt, Mal. enf.,1880-84, p. 122).Peu à peu deux repas suffisent, puis un. L'excès et l'immobilité amènent l'inappétence (Pesquidoux, Chez nous,1921, p. 47). B. − P. ext. Absence de désir (tel ou tel, de faire telle ou telle chose). Anton. appétence, appétit.Inappétence sexuelle. Il est des modernes qui, par inappétence à exister hors de certaines conditions qui leur manquent, se font de perpétuelles et sanglantes blessures à l'âme (Péladan, Vice supr.,1884, p. 48).Il se mit à rire, songeant que le remords était peut-être le condiment qui sauve l'inappétence des passions blasées (Huysmans, Là-bas, t. 2, 1891, p. 33). Prononc. et Orth. : [inapetɑ
̃:s]. Warn. 1968 ,,parfois [-nappe-]``. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1549 inappetence (C. Guéroult, Trad. de l'hyst. des plant. de L. Fousch, cxxxiii ds Gdf. Compl.). Dér. de appétence*; préf. in-1*. Fréq. abs. littér. : 16. |