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HOMÉOPATHIE, subst. fém.
Méthode thérapeutique consistant à soigner les malades en employant à dose infinitésimale certains médicaments susceptibles de provoquer chez un sujet sain des symptômes analogues à ceux de la maladie que l'on veut traiter. Anton. allopathie.Le triomphe de l'homéopathie (...) s'explique aussi par l'expectation; un malade, étant persuadé qu'une chose lui est bonne et mauvaise, est certainement influencé par cette idée (Bernard, Principes méd. exp.,1878, p. 250).− Et l'homoeopathie? − Oh! elle a du mauvais et du bon. Elle aussi pallie sans guérir, réprime parfois les maladies, mais pour les cas graves et aigus, elle est débile (Huysmans, Là-bas, t. 1, 1891, p. 161) :
... j'ai voulu faire à l'homéopathie, si sottement et âprement combattue, la place qu'elle mérite dans la clinique et surtout dans la thérapeutique, avec des hommes de la valeur de Léon Vannier et de Joseph Roy. Je connais encore quelques confrères qui croient que le Similia similibus est une blague et l'infinitésimal une chimère. L. Daudet, Brév. journ.,1936, p. 104.
P. métaph.
[P. réf. aux doses infinitésimales employées en homéopathie] Fontenelle, ce beau génie de la vitalité, qui devina les petits dosages du mouvement, l'homoepathie [sic] de la démarche, était essentiellement Asiatique (Balzac, Théor. démarche,1833, p. 640).
[P. réf. aux principes que cette méthode préconise] Ce procédé ne vous semble-t-il pas de la plus absurde homoeopathie? Comment concevoir que plus aisément on pourra me rançonner, plus tôt je serai pourvu? (Proudhon, Syst. contrad. écon., t. 1, 1846, p. 308).Peintre, ils le mettaient au musée; penseur, dans les bibliothèques. (...). En vain protestait-il de son indépendance : ils se l'incorporaient. Ainsi l'effet du poison était neutralisé : c'était le traitement par l'homéopathie (Rolland, J.-Chr., Buisson ard., 1911, p. 1351).
Prononc. et Orth. : [ɔmeɔpati]. Att. ds Ac. dep. 1878. V. homéo-. Étymol. et Hist. 1827 (J. Bigel, Examen théorique et pratique de la méthode curative du Dr. Hahnemann, nommée homéopathie). Terme introduit en fr. par J. Bigel, qui l'a pris à l'all. Homöopathie, créé en 1807 par le médecin all. S. Hahnemann, initiateur de cette thérapeutique; l'all. est formé d'apr. le gr. ο ́ μ ο ι ο ς « semblable », v. homéo-, et π α ́ θ ο ς « ce qu'on éprouve », v. -pathie (Kluge20); cf. le gr. ο ̔ μ ο ι ο π α ́ θ ε ι α « conformité d'affections ou de sentiments ». Fréq. abs. littér. : 21. Bbg. Quem. DDL t. 14.