| GRÉBICHE, subst. fém. A. − MAROQUINERIE. Garniture de petits rectangles de métal décorant les bords des objets de maroquinerie. Les carapaces des tortues, les peaux des lézards, étaient plus claires et frottées que des peignes ou des portefeuilles, ceintes aussi de grébiches d'argent et d'or (Giraudoux, Suzanne,1921, p. 96).[Portefeuille] grébiches argent aux coins (Catal. jouets [Trois-Quartiers], 1936). B. − MODE. ,,Les grébiches! Voici une appellation nouvelle et intéressante, représentant une des fantaisies de notre parure! Les grébiches sont de petites pinces, dorées ou nickelées, formant une sorte de garniture que l'on pose aux bords des coutures de nos robes et de nos manteaux, autour de nos rubans, de nos chapeaux, de nos sacs, etc. Pour la pose, il suffit d'appuyer fortement sur la grébiche pour la fixer au tissu`` (Le Petit écho de la mode, 1926, 3 oct., 17 ds Quem. DDL t. 16). C. − RELIURE. Sorte de couverture mobile dont les fils tendus le long du dos facilitent l'introduction de brochures minces. (Dict. xixeet xxes.). D. − TYPOGR. ,,Ligne de pied portant indication de l'origine, de la date et parfois du numéro afférant à l'imprimé`` (Chautard 1937). Cf. E. Leclerc, Nouv. manuel typogr., 1932, p. 274. Prononc. et Orth. : [gʀebiʃ], [-bi:ʒ]. Rob. et Lar. Lang. fr. enregistrent grébiche, grébige et gribiche [gʀibiʃ]. Étymol. et Hist. 1. 1866 « système de reliure » (Littré); 2. spéc. a) 1921 maroquinerie (Giraudoux, loc. cit.); b) 1932 typogr. (E. Leclerc, loc. cit.). Mot d'orig. très incertaine (v. FEW t. 16, p. 386a, note 1). Par sa forme il peut être rapproché de gribiche*, mais il est difficile de trouver un lien sém. entre ces deux termes. |