| GLAÇAGE, subst. masc. Opération qui consiste à donner (à un objet, à une matière) un aspect lisse et brillant, généralement à l'aide d'un produit spécial. A. − ART CULIN. Glaçage des fromages, des gâteaux. Un glaçage de sucre épais (Morand, Route Indes,1936, p. 322). B. − ÉCON. DOMESTIQUE. Technique de repassage. Glaçage des chemises d'homme, des faux cols. Le glaçage, qui donne au linge le reflet d'une surface polie (Lar. mén.1926, p. 1046). C. − POT. Le glaçage est le revêtement par un enduit vitreux étendu sur la surface du vase pour le rendre imperméable (Lowie, Anthropol. cult.,1936, p. 152). D. − IMPR. Glaçage d'une feuille, d'un livre, de photographies. Le glaçage facilite l'impression en enlevant au papier son grain et toutes ses rugosités (É. Leclerc, Nouv. manuel typogr.,1932, p. 554). Prononc. : [glasa:ʒ]. Étymol. et Hist. 1857 typogr. (Frey Typogr.); 1872 techn. (Lar. 19e: glaçage des étoffes, des poteries, des pâtisseries). Dér. de glacer*; suff. -age*. Bbg. Interphotothèque. Paris, 1973, p. 11. - Quem. DDL t. 16. |