| GÉNITOIRES, subst. masc. ou fém. plur. Vx ou p. plaisant. Parties génitales mâles; testicules. Synon. couilles (trivial).Alors Jésus, saisissant le couteau du puntillero, coupa les génitoires de la bête [un taureau] (Montherl., Bestiaires,1926, p. 562).Et j'étais là, tout nu (...) Exhibant, malgré moi, mes humbles génitoires (G. Brassens, Poèmes et chansons, L'Épave, Paris, Éd. mus. 57, 1973 [1966], p. 309).Prononc. et Orth. : [ʒenitwa:ʀ]. Ds Ac. de 1694 à 1878. Étymol. et Hist. Fin xiiies. [date du ms.] genetoires (Roman d'Helcanus, éd. H. Niedzielski, 61, p. 93); xives. [date du ms.] genitoires (Richard de Fournival, Bestiaire d'Amours, éd. Segre, p. CLXXIV). Issu par substitution de suff. et aussi en raison de l'hésitation entre les graphies ai et oi au Moy. Âge de l'a. fr. genitaires (1121-34, Ph. de Thaon, Bestiaire, 1139, 1145 ds T.-L.); par substitution de suff. du lat. genitalia « parties génitales » (substantivation de l'adj. lat. class. genitalis) qui a donné également genitailles (dep. 1190, DEAF 488). Fréq. abs. littér. : 14. |