| GÉNÉRALAT, subst. masc. TECHN. MILIT. et RELIG. Dignité et charge afférentes au grade de général; temps d'exercice de cette charge. Être promu au généralat. Croyez-en plutôt l'oratorien modèle, le P. Charles de Condren. Voici comme il écrit à ses frères qui venaient de lui notifier son élection au généralat (Bremond, Hist. sent. relig., t. 3, 1921, p. 171).REM. Généralice, adj.Qui concerne le généralat. Curie généralice. Il avait été attiré vers la vie religieuse par un religieux, chanoine régulier de Dom Garé, en résidence à la maison généralice de cet ordre, sur le Janicule (Billy, Introïbo,1939, p. 210). Prononc. et Orth. : [ʒeneʀala]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1585 « grade, fonctions d'un général d'armée » (Négociations du Levant, IV, 483 n. ds Barb. Misc. IV, no10); 2. 1680 « charge de supérieur général d'un ordre religieux » (Rich. Remarques). Empr. à l'ital.generalato « id. » (dep. xives. d'apr. DEI; 1553, G. B. Gelli ds Tomm.-Bell.), dér. de generale (général2*). Fréq. abs. littér. : 10. |