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FÉVEROL(L)E,(FÉVEROLE, FÉVEROLLE) subst. fém.
A.− BOT. Variété de fève fourragère aux tiges plus élevées et ramifiées, aux gousses moins grosses que la fève ordinaire. Un papillon battait des ailes et voltigeait d'une féverole à un jargeau bleu (Guèvremont, Survenant,1945, p. 233).
B.− P. méton. On les gave [les appeaux] avec des féveroles, à heures fixes, de bouche à bec, pour les maintenir vigoureux (Pesquidoux, Chez nous,1921, p. 27).
C.− [P. anal. de forme]
1. BOT., vx et région. Graine de haricot sèche. Un plat de féverolles (Lamart., Cours litt.,1859, p. 254).
2. CONCHYLIOLOGIE. Petite coquille bivalve voisine des chames. Attesté notamment ds Littré, DG, Quillet 1965.
Prononc. et Orth. : [fεvʀ ɔl]. Avec [ε] à l'initiale comme c'est la règle devant syll. entravée, le 2ee étant muet. C'est la prononc. de la majorité des dict. Fér. 1768, Fér. Crit. t. 2 1787, DG écrivent fèverole en accord avec la prononc. La prononc. [fevʀ ɔl] ds Land. 1834 et Lar. Lang. fr. est due à l'influence graph. du 2ee qui donne l'illusion que la syll. précédente est libre. Le mot est admis ds Ac. 1694-1932. De 1740-1932 avec un accent aigu, les 2 premières éd. ne notant pas d'accent. Var. faverole ds Nouv. Lar. ill.-Lar. Lang. fr., DG et Rob. Var. févrolle ds Nouv. Lar. ill. Étymol. et Hist. Début xives. jus de faverole (P. Meyer, Recettes méd. en fr. ds Romania t. 37, p. 366, 50); 1680 feverole (Rich.). Dimin. de fève; suff. -erole (v. -ole). Fréq. abs. littér. : 6.