| EMPYÈME, subst. masc. MÉD. Accumulation de pus dans une cavité du corps. Les sinus de la face, sièges d'empyèmes souvent fétides (Veillon dsNouv. Traité Méd.,fasc. 1, 1926, p. 373).− Spéc. Accumulation de pus dans la plèvre. Synon. pleurésie purulente.Le pus s'épanche dans la cavité de la poitrine et produit un empyème (Geoffroy, Méd. pratique,1800, p. 155). ♦ Opération de l'empyème ou p. ell. empyème. Opération qui a pour but d'évacuer le pus. Faire pratiquer l'empyème (cf. Menetrier, Stévenin ds Nouv. Traité Méd., fasc. 3, 1927, p. 522). La pleurésie purulente (...) nécessitant un traitement spécial, soit par la ponction, soit par l'opération de l'empyème (Menetrier, Stévenin, dsNouv. Traité Méd.,fasc. 3, 1927p. 287). Prononc. et Orth. : [ɑ
̃pjεm]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1. xves. [ms.] empeine « amas purulent dans une partie du corps en partic. dans la plèvre » (Sevres de Salerne, ms. Modène Este 28, p. 86 ds Gdf. Compl.); 1520 empyeme (Nicolas Falcon, trad. de la Gde Chir. de G. de Chauliac ds Sigurs, p. 395); 1690 plus gén. « tout épanchement liquide dans la plèvre » (Fur.); 2. 1721 « l'opération de chirurgie par laquelle on guérit l'empyème » (Trév.). Empr. au gr.
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μ
α « suppuration, abcès purulent intérieur ». |