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EMBÊTEMENT, subst. masc.
Ce qui cause du souci, du désagrément. Avoir des embêtements. Synon. désagrément, ennui.Un ami qui vient vous apprendre un petit embêtement (Goncourt, Journal,1857, p. 346).Nous avons eu une foule d'embêtements (Rivière, Corresp.[avec Alain-Fournier], 1909, p. 161):
1. Je trouve très bien que les avocats, qui vivent dans les embêtements des autres, et en vivent, aient quelquefois des embêtements eux aussi. Montherlant, Demain il fera jour,1949, II, 3, p. 725.
P. méton.
État d'une personne qui a des ennuis. Synon. déplaisir, mécontentement.Le nouveau catéchisme prêché aux classes inférieures pour l'embêtement des classes supérieures (Goncourt, Journal,1879, p. 39).
État d'une personne qui s'ennuie profondément. J'ai connu l'embêtement radical des villes d'eaux (Flaub., Corresp.,1876, p. 341):
2. Je suis tellement figé dans la gélatine de l'embêtement que je t'écris sans envie, fatigué de retenir la plume dans ma main (...) Je suis vide de pensées − presque de sentiments − même de sensations. Valéry, Corresp.[avec G. Fourment], 1888, p. 59.
Prononc. et Orth. : [ɑ ̃bεtmɑ ̃]. Durée de la voyelle radicale [ε/e] comme pour embêtant. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. Fin xviiies. « ce qui cause une contrariété » (Let. Com. St-Martin-du-Tertre, Part. Biens commun., p. 613 ds Brunot t. 10, p. 225, note 6); 1842, 21 mai « état de celui qui est contrarié, ennuyé » un état d'embêtement prodigieux (Flaub., Corresp., 104). Dér. du rad. de embêter*; suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér. : 304. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 69, b) 730; xxes. : a) 961, b) 263.