| DYSPNÉE, subst. fém. MÉD. Difficulté se traduisant par l'augmentation des mouvements respiratoires ou de leur fréquence; p. méton. gêne ressentie en raison de cette difficulté. Dyspnée asthmatique, cardiaque; dyspnée expiratoire, inspiratoire; dyspnée laryngée, pulmonaire. Au quatrième jour, la fièvre et le malaise, jusque-là peu marqués, augmentent; les extrémités se refroidissent, le son de sa voix s'altère; dyspnée, toux croupale (Bretonneau, Inflamm. tissu muqueux,1826, p. 154).Un emphysème aigu résulte parfois de la dyspnée due à l'obstruction des premières voies respiratoires (Brion, Jurispr. vétér.,1943, p. 241).Prononc. et Orth. : [dispne]. Ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. Fin xvies. [éd. 1628] dispnae (Paré, XX bis, chap. X, éd. Malgaigne, t. 3, p. 193). Empr. au lat. impérialdyspnae (gr. δ
υ
́
σ
π
ν
ο
ι
α, δ
υ
́
ς-, v. dys- + π
ν
ε
ι
̃
ν « respirer ») de même sens. Fréq. abs. littér. : 6. Bbg. Arveiller (R.). R. Ling. rom. 1971, t. 35, p. 220. |