| DISSÉMINATION, subst. fém. A.− BOT. Dispersion, éparpillement naturels des semences végétales à la surface de la terre ou des eaux. Les cellules nouvelles ou spores se séparent d'ordinaire de la plante qui les a formées et servent à la dissémination de l'espèce (Plantefol, Cours de bot. et de biol. végétale, t. 1, 1931, p. 83). B.− P. ext. Action d'éparpiller, de propager. Résultat de cette action. C'était là aussi une rançon de la dissémination de chantiers de trop faibles dimensions (Perpillou, Industr. constr. nav.,1967, p. 36): 1. Les hommes qui détenaient les secrets des « choses obscures », selon l'expression du scribe du papyrus Rhind, disposèrent d'un monopole du savoir, ce qui leur donna une immense puissance. C'est à peine si nous commençons à briser ce monopole et à assurer la dissémination démocratique des sciences. Nous voilà loin du mathématicien isolé dans sa tour d'ivoire et spéculant librement sur les sujets de son choix!
Les Gds courants de la pensée mathématique,1948, p. 513. − En partic., BIOL. : 2. ... On l'enfouit [l'animal mort] en le recouvrant de terre. Que se passe-t-il dans la fosse, et peut-il y avoir ici des occasions de dissémination des germes de la maladie? Non, répondent certaines personnes...
Pasteur, Recueil de travaux,1880, p. 240. Prononc. et Orth. : [diseminasjɔ
̃]. Pour [ss] double cf. disséminer. Le mot est admis ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. 1674 (Le Gallois, Conversations académiques, P. Méd., 58, 933 ds Quem. Fichier). Empr. au b. lat.disseminatio « action de répandre ». Fréq. abs. littér. : 29. Bbg. Quem. 2es. t. 3 1972. |