| DILACÉRATION, subst. fém. Rare, CHIR. PATHOL. Action de déchirer violemment, de mettre en pièces un tissu organique. Dilacération de la peau, des tissus (Ac. 1878, 1932), d'une cellule. − P. ext. Le bris, le morcellement et la dilacération des objets (Mounier, Traité caract.,1946, p. 726). − P. métaph. Ce grand don terrible de l'amour qui ne va pas sans dilacération! (Claudel, Feuilles Saints,1925, p. 648). Prononc. et Orth. : [dilaseʀasjɔ
̃]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1. 1419 diplom. (Ap. Lobin., II, 935 ds Gdf. Compl.); 2. 1575 méd. (A. Paré,
Œuvres, Livre VI, éd. J.-F. Malgaigne, t. I, p. 411). Empr. au b. lat.dilaceratio « déchirement ». Fréq. abs. littér. : 2. |